
Rossignol - samedi 10 octobre à 20h au Centre Culturel: La Gaume? Un monde! Une création de Jean-Luc Geoffroy

La Gaume? Un Monde!
Mise en espace et en voix : Jacques Herbet.
Une co-production du Centre Culturel de Rossignol-Tintigny
et du Musée de la Parole en Ardenne
Le spectacle est promis à une tournée à travers la Gaume. Un DVD sera bientôt mis en vente.
CLICLIC pour accéder au reportage photos de Christian Antoine.
" Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé
Ils m'ont porté de la Gaume au Québec... "
Le ton du voyage est donné. Que vient faire le Québec dans une soirée gaumaise? Le voyage a commencé, et les différences entre les langues françaises parlées dans diverses régions du monde et même du pays, la Belgique, serviront de prétexte à montrer les diversités des versions du gaumais que l'on entend de Torgny à Jamoigne, de Châtillon à Florenville... Une richesse avant tout. Avec Fernand Bonneau : La Mèlie das l'bos, chanson sur une musique de Jean-Luc Geoffroy.
On s'en va ensuite vers Liège, pour un sketch à la manière de Jean-Michel de Beyne-Heusey, de Frego, avec èl Djean-Luc dè Vîrton - Saint-Mâd qui dout penre in cachet tous les djous, sauf èl mercrèdi pasqu'il è sa copine don mèrcrèdi èt qu'i n'voûrout m' lî fâre ça... Avec l'aimable autorisation de Jean-Michel de Beyne-Heusey.
On revient après Liège au pays d'Albert Yande, un amoureux de la Gaume et de ses habitants, avec une chanson, Les hargnîoles sur une musique à nouveau de J.-L. Geoffroy.
Le gaumais se perd, et on a même perdu presque une génération entière de patoisants lorsque d'aucuns ont cru bon de faire interdire le dialecte dans les écoles jusques et y compris dans les cours de récréation. Mais Folio, lui, connaît tout de même le gaumais... Même si le bougre ne veut pas chanter dans ce très beau patois... Un sketch de Frego.
Les marchés de Province, étape suivante, conduisent à Georges Brassens et à sa Mauvaise réputation qui en a une tellement bonne qu'elle a été adaptée dans le monde entier. Mais l'esprit gaumais lui donne une tournure un peu différente de l'original... L'adaptation est signée Jean-Luc Geoffroy. Avec l'aimable autorisation des ayants droit de Georges BRASSENS.
Georges Brassens est «monté» à Paris, comme bien des vedettes. Même des Gaumais ou des Gaumaises ont écouté le chant de ces sirènes. Comme par exemple... Barbara. Un sketch purement gaumais écrit par Frego...
On reste à Paris, où un vieux Gaumais s'en était allé très jeune. Il y a chanté l'opérette, avec les plus grands, même s'il n'a pas laissé son nom dans les mémoires... Il a parfois quelques difficultés à prononcer quelques mots, même du langage courant... Édouard à Paris, un sketch de Frego.
Un petit détour par une musique entraînante de Suisse pour revenir à la fête en Gaume. Le texte est anonyme, relevé dans l'Almanach de 1914 publié par Alphonse Lescane; La fîte au villadge (plus exactement Le bal au village) est une chanson mise en musique par Jean-Luc Geoffroy.
On ne quittera pas la fête, après celle du village, et on s'en va vers Noël, à travers un conte de Jean-Luc Geoffroy adapté en gaumais pour la scène par Frego. El Paul à Nawé est un moment de tendresse et d'émotion...
Le spectacle aurait pu se terminer sur cette berceuse écrite par Roland Yande et mise en musique à nouveau par Jean-Luc Geoffroy. Mais c'eût été un tout petit peu facile... On reviendra donc à la fête avec El chaudé d'blosses, une chanson d'Ernest Schoeren (à prononcer Chèrin comme le disait l'auteur lui-même), dont la musique est signée Jean-Luc Geoffroy.